ACTUS DÉMOCRATES d’EUROPE du 12 DÉCEMBRE 2017
BREXIT :
UE-GRANDE BRETAGNE PREMIÈRE MANCHE : UN POINT POUR L’UE !
Vendredi 8 décembre la première phase des négociations de retrait de la Grande-Bretagne a été convenue, à la satisfaction des deux parties. C’est le premier tour de force des négociateurs de l’UE mais le processus va être long !
Prochaine étape mars 2018
En attendant Teresa May a dû accepter des compromis ; Elle va devoir affronter les durs des «Brexiters» de son gouvernement, qui l’ont approuvée sans réserve vendredi, mais l’attendent au tournant, ainsi que l’opinion publique, car le compromis du 8 décembre permet avant tout à la Première ministre britannique de se maintenir au 10 Downing Street.
Trois volets sur lesquels elle a du céder :
la facture du divorce à acquitter par le Royaume-Uni, qui devrait s’élever à environ 50 milliards d’euros, soit par première estimation 140 milliards d’Euros de plus pour le contribuable britannique, ce qui fait couler beaucoup d’encre outre manche
la question des résidents européens au Royaume-Uni : L’accord garantit les droits des ressortissants britanniques dans l’UE et européens au Royaume-Uni autorisant le recours à la Cour européenne de justice pour ces derniers pendant encore 8 ans.
la frontière entre la province d’Ulster et la République d’Irlande. La Grande Bretagne s’engage à ne pas établir de frontière physique entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, et envisage la possibilité d’un «alignement» la Grande-Bretagne sur les règles du marché unique.
La question des «frontières» de l’Irlande, -la plus chargée d’émotion, donc de risques-, reviendra sur le tapis, dès que les négociateurs rentreront dans le vif du sujet des relations commerciales futures.
FRONTIÈRES…IRLANDAISES EXPLICATION
«La clé de l’avenir du Royaume-Uni réside, à certains égards, à Dublin», a déclaré le président du Conseil européen, le Polonais D. Tusk, après sa rencontre avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar. Donald Tusk confirme que l’Irlande dispose ainsi d’un droit de veto !
En cause, l’avenir de la frontière séparant l’Irlande du Nord, bientôt sortie de l’UE avec la Grande-Bretagne, et la République d’Irlande, toujours membre. Le gouvernement britannique prétend sortir complètement du marché unique, sans créer de frontière «dure» entre les deux Irlande(s). Mais une commission parlementaire a souligné hier que cela en fera «inévitablement» la «frontière douanière de l’UE avec le Royaume-Uni», donc une «vraie» frontière. En outre on peut craindre que ce traitement particulier de la frontière soit le point d’entrée de tous les trafics au Royaume-Uni !
Une solution pourrait être trouvée dans un traitement particulier de l’Irlande du Nord, différent du reste de la Grande-Bretagne. Mais l’hypothèse se heurte à l’hostilité des «unionistes» nord-irlandais du DUP, inquiets de toute dérive vers une réunification de l’Irlande. Or, ils détiennent la clé de la majorité de la Première ministre Theresa May au parlement britannique.
La GAUCHE EUROPÉENNE AU BORD DU GOUFFRE
18 mois avant le scrutin européen, les sociaux-démocrates se réunissent pour leur conseil annuel. Après leurs multiples défaites électorales nationales, la poussée d’Emmanuel Macron et une gauche radicale parfois tentée par l’euroscepticisme, l’entreprise de reconstruction d’une doctrine et d’une identité collective est immense. Il s’agit de préparer les élections européennes de 2019.
QUE RETENIR DU SOMMET AFRIQUE – UE ?
En marge de la rencontre, l’Europe (UE) , l’Afrique (UA) et les Nations -Unies, s’accordent pour lutter contre l’esclavage des émigrés clandestins en Libye.
Lors de cette réunion d’urgence, il a été décidé qu’une task force serait créée pour contrer les passeurs en Libye
VICTOIRE DE TRUMP au sénat : baisse des impôts.
Cette baisse des impôts mais surtout de la fiscalité des entreprises pourrait nuire à l’UE A suivre !