Édito du 20/11/2018
Nous sommes entourés de dangers ; dans le monde, les « régressions »des droits, des libertés fondamentales, de la liberté, de la libre circulation, du droit à des procès équitables, sont de plus en plus nombreuses.
Dans le monde, en Europe, les atteintes à la démocratie sont nombreuses. Les « fake news »,par les réseaux sociaux mais aussi certains organismes de presse en sont un accélérateur. Le politique et le judiciaire se mélangent et certains citoyens ne semblent pas le regretter.
Le MoDem 56 vous invite à venir analyser ces situations nouvelles.
A Vannes, le 17 novembre, une conférence sur le climat a redonné espoir en esquissant quelques solutions.
Certes Pierre Larrouturou a tiré le même constat pessimiste que les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental pour le climat (GIEC) (en anglais : IPCC- Intergovernmental Panel on Climate Change ), mais il a donné des pistes d’espoir. Avec le climatologue Jean Jouzel, il multiplie les interventions devant les gouvernements, en France, à l’Assemblée nationale où la commission du développement durable l’a auditionné.
Lui aussi a montré comment tout est lié : l’appauvrissement, l’apport de produits toxiques pour l’homme mais qui épuisent la terre, comme un certain type d’agriculture, le problème de l’eau, et la manière dont dès le départ, on en perd une partie.
Les émissions à effets de serre, le réchauffement ou plutôt le dérèglement climatique, si cher en vie humaine et nuisible à une agriculture responsable nous ont été expliqués ;
Pour chaque point, une solution est esquissée, chiffrée. Pierre Larrouturou nous en indique les financeurs.
Sa démarche est originale : il ne se contente pas de dénoncer.
Son grand projet ?
Doter l’Union européenne d’un budget climat, charger la Banque européenne d’investissement (BEI) de financer des projets pour la transition énergétique ou encore aider massivement les pays d’Afrique : ce sont les propositions d’un ambitieux “pacte finance-climat” européen, qui a été présenté à Paris à l’Unesco.
Le projet est porté entre autres par le climatologue Jean Jouzel
“L’Europe a besoin de montrer qu’on peut lutter de manière radicale pour sauver le climat”, au moment où les États-Unis se retirent de l’Accord de Paris sur le climat, a expliqué Pierre Larrouturou.
“Il faut un nouveau projet à l’Union européenne, qui redonne du sens à l’aventure”, a-t-il poursuivi.
Ce plan prévoit de charger la BEI (Banque Européenne d’Investissement) d’un volet développement durable, “chargée de fournir aux États membres des financements à taux zéro (1000 milliards par an, création monétaire de la BCE) qui seront intégralement utilisés pour la transition énergétique”, selon la présentation. “Chaque État aurait un droit de tirage annuel correspondant à 2% de son PIB”. Ce qui ferait environ 45 milliards par an pour la France.
Ceci permettrait par exemple d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments de manière massive, alors que ce secteur est le plus consommateur d’énergie en France devant les transports, a expliqué l’économiste.
Ce pacte, qui serait mis en œuvre dès 2020, propose de “créer un vrai budget climat au niveau européen, doté de 100 milliards d’euros chaque année” et d’”augmenter très nettement l’aide aux pays d’Afrique et du pourtour méditerranéen (40 milliards de dons chaque année) ou encore d’”investir massivement dans la recherche”.
Les ressources nécessaires seraient trouvées via “une contribution climat de 5%” sur les bénéfices des entreprises non réinvestis, la taxe sur les transactions financières et la taxe sur le CO2.
Du prince Albert de Monaco au patron de la Confédération européenne des syndicats Rudy de Leeuw, en passant par l’ancien président de la Commission européenne Romano Prodi, beaucoup ont signé. Ont été également signataires, des économistes (James Galbraith, Tim Jackson, Alain Grandjean), des politiques, de toute obédience, A. Juppé pour Bordeaux, , M Aubry pour Lille , C. Estrosi pour Nice.
Dans le Morbihan ont signé 5 députés, J Pahun, Nicole Le Peih, Hervé Pellois, G Rouillard, Paul Molac.
De nombreuses communes ont fait des votes de soutien unanime, dont la commune de Sainte-Hélène.
Ni catastrophiste, ni alarmiste, ni sans pragmatisme, il voulait orienter cette soirée vers un signature citoyenne.
Hélène Danel, qui animait a expliqué la portée de cette signature (seules 4 personnes ont refusé de voter).
Il a obtenu près de 250 signatures.
https://www.pacte-climat.eu/fr/