Actualités Démocrates de France du 3 novembre 2014.
CE QUI SE CONÇOIT BIEN… (SUITE)
Nicolas Sarkozy à Marseille a encore beaucoup parlé d’IMMIGRATION sans répéter comme à Nice : «L’immigration menace notre façon de vivre».
«Les déséquilibres qui viennent des migrations doivent en effet être regardés avec beaucoup de soin parce que cela déstabilise évidemment des populations en profondeur. Quant à considérer que l’immigration en soi est un danger pour notre pays, je crois qu’il faut aussi voir que c’est un risque certes mais en même temps une chance, une possibilité de faire vivre ensemble des personnes, des familles, qui apporteront beaucoup à notre pays… Oui, nous allons devoir vivre ensemble et il n’est pas juste de dresser les gens les uns contre les autres. Et je suis heureux que Nicolas Sarkozy n’ait pas repris cette phrase dans son dernier meeting.
La question qu’il pose est en quelque sorte identitaire : «Les Français veulent rester en France […] La France ne ressemble pas à un autre pays . Nos sociétés ont besoin d’identités : identité culturelle, identité nationale, identité régionale parce que lorsque la mondialisation secoue, fait passer dans une espèce de très grande lessiveuse la totalité des générations, nous avons besoin de savoir qui nous sommes. De ce point de vue, la question de l’identité ou plutôt des identités – parce que je ne crois pas que l’on doive en avoir une seule, on peut être à la fois Français, Béarnais et savoir très bien ce que ça veut dire – est une question légitime. La seule chose qui soit importante, c’est que la question identitaire ne dresse pas les gens les uns contre les autres.. Et l’identité positive, vécue comme une ouverture, est une richesse pour un pays. Vous voyez bien qu’il y a deux manières d’aborder la question : la manière qui est d’approfondir son identité pour avoir des rencontres avec les autres et la manière de prendre l’identité comme une raison de rejeter les autres.Totalité de l’interview cliquer ici :
Le Grand Journal du 29 octobre
LE CENTRE : «Il n’est pas question que l’on se fonde dans une gauche de surcroît en échec.
Notre mouvement n’a pas vocation à être une bouée de sauvetage. Rappelant «qu’il avait dit non à l’UMP en 2002» pour fusionner le centre et la droite, le maire de Pau a expliqué qu’aujourd’hui il n’était pas question que l’on se fonde dans une gauche de surcroit en échec. Dans une situation de crise, une politique courageuse doit être portée par une majorité infiniment plus large que les camps ridicules que nous avons ! L’idée perpétuelle dans laquelle on essaie de nous enfermer qui soutient que la politique se résume à gauche contre droite, cette vision-là n’est pas la mienne. Dans une situation de crise, une politique courageuse doit être portée par une majorité infiniment plus large que les camps ridicules que nous avons»
C POLITIQUE du 2 novembre
«Le rôle d’un président est d’entraîner un pays, de le fédérer, de le rassembler pour affronter les difficultés et clarifier la direction ».
Ces trois impératifs sont aujourd’hui hors d’atteinte. C’est le mandat des occasions manquées.François Hollande a traité la fonction présidentielle comme si c’était une fonction de politique électorale partisane et non pas une fonction historique. Le redressement du mandat de François Hollande en devient alors extrêmement difficile . Dans un pays en crise, l’impuissance du pouvoir ne résiste pas quand viennent des convulsions.
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